Les oiseaux de passage

Guide : Sylvère Corre
Quand on dit migration des oiseaux on pense aux vols qui passent quelquefois dans le ciel, loin au-dessus de nos têtes, on pense à de gros oiseaux que l’on comprend capables de longs trajets. Mais une foule de petits passereaux migrent également, discrètement, pas loin du sommet des arbres où ils peuvent éventuellement s’abriter en cas de besoin. Ainsi, en automne, en particulier le matin, le col de Soubeyrand est un endroit de passage du Nord vers le Sud pour une foule de petits passereaux. Le spectacle est étonnant, seuls ou en groupe, tous dans la même direction, plusieurs centaines de petits oiseaux sont passés tout près au-dessus de nous. Sylvère les entendait venir et confirmait leur identification en les voyant : Pigeon ramier, Pinson, Etourneau, Grive, Merle, Serin, Pipit farlouse, Gros bec, Chardonneret, Alouette, Tarin, Hirondelle, Bergeronnette, etc … Et nous avons vu bien sûr quelques rapaces locaux dont beaucoup de Vautours, et en fin de rando, un aigle


Photos : M. Verrier

 

Les sorties orchidées

Nous retrouvons, cette année, les orchidées des Baronnies. Une première sortie le 19 mai nous amène sur les pentes de la montagne de Gravas, face au vieux village de Vercoiran.

Le printemps pluvieux ne nous épargnera pas ! Quant aux orchidées elles sont encore timides, perturbées elles-aussi par la météo ?
Nous identifions néanmoins une nouvelle espèce, l’ophrys de Demange :

La deuxième sortie, le 16 juin se déroule près de Lachau. Nous rencontrerons de plus grandes quantités et variétés d’espèces.
Un aperçu des spécimens observés dans le diaporama ci-dessous.


Les photographes à pied d’oeuvre…


Retour de promenade

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Les combes de Bellecombe

Elles abritent les ruines du château de Pennafort. Avec Michèle Bois nous partons vers cette montagne qui formait autrefois un fief de la baronnie de Montauban. Perché au sommet d’un éperon rocheux ce castrum contrôlait étroitement l’entrée d’un couloir situé à la descente du col de Soubeyrand.
Il n’en reste aujourd’hui que quelques pans de mur d’accès difficile. Heureusement l’érudition de Michèle et les dessins de Matthieu font revivre ce lointain moyen-âge.

 
  
Pour se faire une idée du château de Pennafort… (dessins Matthieu Morard)

  
Un passage étroitement surveillé !

Le traditionnel pique-nique

En descendant l’Ouvèze…en remontant le temps

C’est une longue promenade que nous entreprenons ce dimanche puisqu’elle nous mènera du moyen-âge au paléolithique…
Pierre André sera de nouveau notre guide ; il faut dire qu’il n’a pas son pareil pour vous aider à arpenter ces temps anciens, sauter les siècles, enjamber les millénaires. Grace à lui nous retrouvons avec émotion les traces de nos semblables qui peuplent les Baronnies depuis la nuit des temps.


L’abri Charasse 1


Le pique-nique dans l’abri Charasse 1

Dans son moyen cours, la rivière Ouvèze offre un débouché, via le ruisseau du Toulourenc, sur l’énorme gisement de silex des combes de Veaux sur les communes de Malaucène et Mollans-sur-Ouvèze.

Celui-ci a joué le rôle d’aimant, attirant et fixant le long de cette rivière et, de ses affluents, les groupes humains de toutes les grandes périodes préhistoriques. 

Ces populations préhistoriques ont fréquenté sinon occupé tous les espaces de cette zone géographique ; sites archéologiques à statut reconnu, implantés sur des terroirs variés : gisements en plein air, en plaine, perchés ou en pied de col, en grottes ou en abris sous roche. Ces témoignages constituent la trame du patrimoine archéo-préhistorique du moyen cours de cette rivière. 

Dans ce même terroir, le passage à la métallurgie, avec dans le premier temps, de probables  extractions locales de minerai de malachite (cuivre), vont donner au forgeron, nouveau spécialiste, un statut original. Celui-ci va s’amplifier avec la découverte de l’alliage cuivre/étain (bronze) nous laissant, dans le périmètre de la confluence Ouvèze/Derbous, de remarquables témoins archéologiques.

 


Les gorges de L’Ouvèze

Le Saint Julien autrement

Nous sommes une douzaine à partir à la découverte d’un Saint Julien ignoré des nombreux promeneurs qui l’arpentent habituellement. Pierre André nous guidera sur les traces du passé méconnu de ce mont emblématique du Buis.


Buis vu du sommet du St Julien

Mais laissons-lui la parole :

Si le rocher du St Julien au Buis représente aujourd’hui un espace de loisirs où les randonneurs croisent les grimpeurs, il reste pour autant le cœur du patrimoine buxois. Les très rares « explorations » de son passé préhistorique et historique, les découvertes fortuites ou raisonnées nous renseignent de fréquentations, si ce n’est d’occupations, depuis la nuit des temps.

Cette sentinelle avancée du massif alpin fut de toujours un point de repère dans le paysage. À ne pas en douter, les hommes de toutes les époques ont gravi ses pentes, sont partis à l’assaut de sa crête et nous ont laissé de nombreuses traces, un abondant mobilier archéologique, sur son flanc nord des reliquats de constructions : murs d’enceinte, tumulus, sur son flanc sud les restes d’une chapelle, preuves d’intérêts particuliers pour ce rocher et ses abords.


Au pied du St Julien, la plate-forme inférieure, ruines d’ouvrage défensif.

La Préhistoire Ancienne (Paléolithique Moyen : Homme de Néandertal) est représentée par un unique témoin découvert fortuitement par un promeneur, sur son flanc sud.

Sans transition, les premiers agriculteurs/bergers des périodes néolithiques (aux environs de – 5000 a.v J.C) ont marqué de leurs présences ce rocher et ses alentours.

Les découvertes qui alimentent de nombreuses collections privées sont riches de haches en pierre polie, de lames de silex, de nucléus et de tessons de poterie, mais aussi des témoins des Âges du Bronze et du Fer, soit plusieurs centaines d’objets au total.


La citerne


La grotte du lierre

Les arbres remarquables de la vallée du Toulourenc

Pierre André
Guide : Pierre André

La vingtaine de participants a profité d’une magnifique journée pour aller découvrir plusieurs arbres « uniques » de la vallée du Toulourenc, de Brantes à Montbrun. Ces arbres, remarquables par leur taille, leur implantation ou leur rôle de témoin du passé, ont fourni un excellent prétexte pour évoquer l’histoire récente et lointaine des paysages et des hommes. Pierre André a animé cette sortie avec le talent qu’on lui connait, partageant ses connaissances et son amour du territoire sans retenue !

Bories et pierre sèche à Barret-de-Lioure

Une belle sortie aux alentours du col du Négron pour y découvrir quelques cabanes en pierre sèche, cachées dans le paysage. Les participants se sont régalés à observer les constructions tout en écoutant l’histoire de ces bâtiments (bergeries, remises, pieds à terre estival..) contée par Alexandre. 

Guide : Alexandre Vernin

Préhistoire : les musées de Nyons et du Pègue

Pierre André
Guide : Pierre André

Par leurs vallées respectives, celles de l’Aygues et de l’Ouvèze, les Baronnies occidentales ouvrent vers la vallée du Rhône. Ce déterminisme géographique a, depuis la lointaine Préhistoire jusqu’aux Âges du Fer, amené les Hommes à se fixer dans ce territoire particulier. Les sites archéologiques de ces temps anciens ne manquent pas et, nombre d’entre eux furent fouillés dès le début du XXe siècle.

Les Musées de Nyons et du Pègue proposent aujourd’hui aux visiteurs curieux et attentifs les collections de ces sites, une richesse patrimoniale exceptionnelle dont certains éléments sont uniques. Ces derniers ont fait la renommée de ces deux musées, bien au-delà de nos vallées et, nous vous invitons à les découvrir.


Ce boitier (trousse à outils !) constitué d’un os de bovidé contient 7 lamelles de silex. Cette pièce unique fut trouvée à Sainte Luce (Vercoiran). Elle est conservée au musée archéologique de Nyons.

La montagne de la Vanige

Jonathan2 Guide : Jonathan Mathieu

Pour la dernière sortie du printemps, nous sommes allés dans la vallée de l’Ennuyé faire l’ascension de la montagne de Vanige.

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Moment idéal pour réaliser cette balade de par la richesse floristique que nous avons pu observer, ainsi qu’une météo très favorable.

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Après une montée escarpée, nous avons bien mérité ce sommet qui offre un très beau panorama sur l’ensemble du massif des Baronnies : la montagne de Raton, d’Angèle, de Miélandre, le Cougoir, la Lance, Banne, Buc, Chamouse, le Duffre, la Clavelière… Mais aussi sur les massifs du Diois, du Dévoluy, sur le Mont VentouxLure, et les dentelles de Montmirail.

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